Je suis pas de taille pas rapport à ce mastodonte... Une rencontre incroyable!
Je suis pas de taille pas rapport à ce mastodonte... Une rencontre incroyable! :
Un seul hectare de forêt guyanaise concentre plus de 100 essences d'arbres, contre seulement 10 à 15 en France ! C'est pour cette raison que l'exploitation forestière est très peu développée en Guyane : les essences sont nombreuses et donc, très dispersées dans la forêt, ce qui ne favorise pas une exploitation intensive. De plus les arbres sont lourds, d'un diamètre inférieur aux mêmes essences en d'Afrique. Enfin, le transport par voie fluvial est pratiquement impossible. Parmi les bois précieux, on peut citer : l'Amarante, ou bois violet, qui sert à la fabrication locale d'objets divers, l'Angélique, une des essences les plus exploitées de Guyane, dont le tronc peut dépasser un mètre de diamètre, le ficus étrangleur, qui est une liane, enserrant un autre arbre, mais qui devient lui-même un véritable arbre en vieillissant, le Balata ou Hévéa de Guyane, moins riche en latex que l'espèce brésilienne, l'Encens, dont la résine odorante fait fuir les insectes.
Beaucoup des arbres de la forêt sont zoochores, c'est-à-dire qu'ils utilisent les animaux pour la propagation de leurs graines. L'animal intervient soit en libérant les graines contenues dans des enveloppes très dures, soit en transportant les graines involontairement.
Lorsqu'un arbre s'abat, sous le poids des ans, de la maladie ou d'un parasitage excessif, il entraîne avec lui nombre de ses congénères. Une large ouverture se crée alors dans la forêt, modifiant alors considérablement le microclimat de cette petite zone. C'est ce qu'on appelle un chablis. Chaque année, environ 1% de la surface forestière est touchée par cet accident naturel. L'afflux soudain de lumière va interrompre la dormance des arbres pionniers. Cette ouverture sera rapidement comblée.
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